Etrange fatigue [PV]

La Belle au dortoir dormant.

Dort-Elle réellement... ?

Elle était si belle. Si belle que je n’avais pas pu m’en empêcher. Alors oui. Je l’ai droguée. Juste après l’avoir bousculée, j’ai injecté un somnifère très puissant dans son dessert. Assez puissant pour endormir un cheval. Il ne s’agissait pas de kétamine, cependant. Je n’avais rien à me reprocher après tout.

Son visage m’apparaissait encore alors que je suivais sa trace dans les couloirs de l’école. Mes mains subtilement glissées dans les poches de mon gilet. Elle me rappelait cette femme. Celle qu’Il cherchait si désespérément à rejoindre, ailleurs. Un endroit que je ne connaissais pas. Ses traits me rappelaient à quel point ma maison me manquait. A quel point Il me manquait, Lui aussi. Je me sentais souvent l’envie de Le revoir. Mais je savais au fond de moi que je ne le pouvais pas. Que je ne le pourrai pas. Et le manque se faisait plus puissant chaque jour. Et je devais faire avec malgré moi. Mais ce visage était si parfait. Aussi parfait que cette peinture qui était accrochée dans le Hall. Elle représentait une femme enjouée aux cheveux blonds et bouclés et aux yeux de jade, arborant une robe blanche et noire de l’ère victorienne. Elle avait aussi deux rubans rouges dans les cheveux. Je me souvenais surtout de son éventail, finement décoré avec des arabesques d’or. Son nom était Elizabeth.

Je suis entré dans les dortoirs. Les couloirs n’étaient pas bondés malgré l’heure tardive. Ils préféraient sans doute traîner un peu ailleurs avant d’aller se coucher pour dormir toute la journée. Quant à moi, je ne devais pas rester en dehors de ma chambre trop longtemps lorsque l’aube s’approchait. Le soleil avait sur moi un effet soporifique et quelque peu désagréable. Le peu de travail en surplus que je devais effectuer s’en voyait retarder. Fort heureusement, je n’avais pas droit au retour à l’ordre - si c’était le cas, mes nuits n’en finiraient plus -

J’ai regardé s’il n’y avait personne. C’était bien le cas. Elle était seule. Elle dormait. Paisiblement. Le somnifère avait très bien agit. Je me suis approché d’elle et ai observé son visage. Il n’y avait plus aucun doute maintenant que je me tenais tout près, ses traits lui ressemblaient. A cette femme. A Sa femme… je me suis assis sur le lit et ai passé mes doigts sur sa joue. La douceur de sa peau me rappelait celle des quelques hommes et femmes que j’avais vu défiler devant moi, nus, sans moyen de se défendre. Les tuer, entendre leurs cris, les voir souffrir, tout ceci avait été un pur délice. Malheureusement tout avait dû cesser le jour où la marque est apparue. J’avais dû quitter tout ce que j’avais pour venir me terrer ici. La déchirure de la rupture était toujours présente. Elle me faisait mal.

Comme cette fille qui me rappelait ce que j’avais laissé derrière moi. J’ai suivi l’anatomie de son visage puis son cou des yeux. L’odeur de son parfum emplissait la pièce. Du chèvrefeuille avec une arrière senteur de cerise. J’aime les cerises. Leur goût, leur forme, le fait qu’elles soient toujours par deux, aussi. Ça pourrait paraître étrange, mais j’envie les cerises. Elles ne sont jamais seules, de leur floraison à la cueillette. Et je me disais souvent que si la vie était aussi belle qu’une cerise, je n’hésiterais pas à la croquer à pleine dents. La réalité était malheureusement toute autre.

J’ai fermé les yeux et j’ai pensé à ce qu’on me dirait si on me trouvait là, à regarder cette demoiselle. Sans pudeur ni prudence. Surement me renverrait-on immédiatement à mon infirmerie. Avec ou sans sermon en accompagnement. Ou peut-être m’obligerait-on à rester dehors toute une nuit, sans possibilité de rentrer à l’aube. Mon seul abri serait un arbre aux feuilles touffues et je narguerais le soleil qui ne pourrait jamais m’atteindre. Hm… je recommençais à divaguer. Je savais simplement que je n'avais rien à craindre de mon nouvel ennemi du jour tant qu’il ne me touchait pas.

Soudain, un bruit. J'ai tourné la tête. Quelqu'un s'approchait, et à grands pas. Je lançais un dernier regard à la demoiselle et me levais pour sortir.

Entend des pas si tu veux, se ne sont pas les miens

Une nuit qui pourtant avait si bien commencé pour Luka. Prenant le temps de passer voir Sadao, le sorcier le demandât de surveiller Gally, ayant sur cette journée trop bien commencer un très un mauvais pressentiment, Luka avait senti la présence de ses deux autres acolytes et même sans les voir, il savait que Will était tout près et El se promenait dans l’établissement après, lui restait encore à les trouver. Gally était passé le voir pendent qu’il travaillait au temple et après une heure en sa douce compagnie, il avait terminé son travail avant de rentrer cher lui et de se reposer se préparent pour se que son instinct lui annonçait assez clairement.

Gally…Quel bêtise allais tu encore faire pour l’empêcher de trouver le repos ou de passer du temps tranquille avec le petit chat retrouver il y a peur, quel emprise avais tu surtout pour lui faire annuler l’ordre de s’occuper du problème à plume pour te protéger ? Bon, c’est as tout sa mais au cas où, il valait mieux aussi qu’il s’y mette a la surveillance, si le lien entre eux devait servir a quelque chose alors autant que se soit a sa et si la déesse inutile désapprouvait pas grave, le principal était que Gally soit en sécurité.

Une incantation pour pousser un peu le lien mas rien, le vide, comme si elle n’était plus là, qu’elle avait débranché et fermer chaque possibilité de la suivre, même les balises magiques revenaient vide. Quel idiot pas complètement fini s’amusait a lui voler son jouet encore une fois, le model Arkh n’avait pas suffit ou alors s’était un sadomaso en mal d’attention qui attendais de recevoir sa punition…Si Will touchait Gally –je sais pas pourquoi direct c’est lui qui m’es venu- la punition serait a la hauteur de la faute, d’ailleurs même si sa n’était pas lui le sang coulerais sa s’était certain, on ne touche pas a la Gally de Luka sans en subir les conséquences.

Le temps de quitter l’appart que Sadao venait confirmer les soupçons de Luka, enfin en parti, un vampire était dans la chambre de Gally qui semblait marcher bizarrement en y allant. *Bon sang Gally mais la prudence était donc une notion si dépasser cher toi ?!* Le temps de camouflé sa présence et Luka ouvrai un passage direct vers la chambre de Gally, s’asseyant sur le lit de son amie, le parfum de sa douce couvrant parfaitement sa présence, Luka avait tout loisir de voir l’inconnu toucher SA Gally, observant une petite minute, il entendit les bruits dans le couloir mais bloquât la porte pour empêcher toute fuite.

-je serais toi je ferais pas sa, si tu passe cette porte je t’envois direct faire un tour dans un désert, il parait que sa pique légèrement les vampires rouges. 

Il n’avait d’yeux que pour Gally se demandant se qui pouvait bien assommer une vampire de son espèces, soit il l’avait torturé se qui paraissait peu probable sans qu’il ne l’ai lui-même senti, soit il avait utiliser une autre méthode se qui ne ferait qu’attiser la colère du sorcier déjà légèrement sur les nerf qu’un autre est toucher …son jouet. 

-Je crois qu’elle n’apprendra jamais la prudence…

Poussant un léger soupire, il fini tout de même par reporté son attention vers l’intrus l’air déçus, lui qui espérait quelque part retrouver Will ou El, s’était de toute évidence raté.